Vous avez un indéniable talent pour la vente de produits et une solide expérience comme agent commercial ? Vous envisagez de lancer votre activité de travailleur indépendant ? Vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas : de nombreux agents commerciaux font le choix de l’indépendance dans tous les domaines et les métiers de la vente. Ce type de profil freelance est également très prisé par les entreprises. Néanmoins, devenir commercial freelance, c’est un projet à préparer avec soin. Quels sont les avantages (et les inconvénients) ? Quelles compétences faut-il avoir pour devenir agent commercial indépendant ? Quel statut juridique choisir pour démarrer une activité de freelance ? Toutes les réponses à vos questions se trouvent ici.
L’agent commercial (qu’on appelle aussi parfois « business developer ») est un expert de la vente qui négocie son contrat d’agent commercial pour le compte d’une entreprise. Susceptible de prendre en charge diverses missions en fonction du contexte et des besoins de ses clients potentiels ou nouveaux clients, il s’occupe le plus souvent de prospecter, de présenter les produits et services (parfois au cours de démonstrations), d’assurer les rendez-vous commerciaux, de gérer l’après-vente et de faire du reporting. Ce qui suppose d’avoir une connaissance pointue des produits ou des services proposés.
Le métier d’agent commercial peut être exercé dans tous les domaines, par exemple le textile, l’immobilier, l’informatique, l’agroalimentaire, la mode ou encore l’industrie. Il est possible de vendre auprès des particuliers (B2C) ou des professionnels (B2B). C’est donc un emploi polyvalent, caractérisé par la variété des missions et des rencontres, encore plus lorsque cette activité est exercée en indépendant. Voilà pourquoi il existe de nombreux freelances commerciaux.
Devenir commercial freelance, c’est exercer une activité commerciale comme travailleur indépendant. Vous prenez en charge toutes les tâches habituelles du commercial, mais pour le compte d’entreprises avec lesquelles vous n’avez aucun lien de subordination : il est donc nécessaire de signer avec chaque société un contrat de prestation précisant les modalités des missions et les obligations à respecter de part et d’autre, ainsi que le montant de votre commission.
Quels sont les avantages à devenir freelance ? Ils sont multiples : liberté totale dans le choix des clients et des produits/services à vendre, autonomie complète quant à la gestion de l’emploi du temps, satisfaction d’être son propre patron, et choix des honoraires en fonction de la rémunération souhaitée.
Toutefois, les travailleurs indépendants ont aussi des contraintes. Pour exercer comme freelance commercial, il faut devenir entrepreneur : ce qui suppose de gérer l’aspect administratif et comptable de l’activité (sauf en portage salarial), mais aussi de verser des cotisations sociales. De plus, devenir commercial freelance veut dire que vous êtes seul(e) responsable de votre rémunération : il faut signer des contrats de prestation et prendre en charge des missions pour toucher des commissions, générer un chiffre d’affaires et dégager un salaire. Enfin, la protection sociale de l’indépendant est limitée.
Pour devenir commercial freelance, il est important de prendre ces inconvénients en compte. Bien entendu, la charge administrative à ajouter au travail quotidien dépend beaucoup du statut juridique choisi. C’est ce que nous allons voir.
Vous envisagez de devenir commercial freelance et vous vous interrogez sur les compétences indispensables et sur les diplômes éventuels à présenter. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’existe pas d’obligations en matière de formation. Bien qu’il soit préférable d’avoir suivi un cursus adapté (BTS vente ou technico-commercial, licence professionnelle, diplôme d’école de commerce), le diplôme n’est pas un sésame incontournable pour un agent commercial qui souhaite se lancer comme indépendant.
Ce qui compte, ce sont les compétences. Comme le graphiste ou l’illustrateur voulant devenir artiste freelance, le commercial indépendant doit surtout s’appuyer sur ses réalisations et ses résultats. C’est pourquoi l’expérience professionnelle est le critère le plus important. Les entreprises pour lesquelles vous avez exercé comme salarié, les produits ou services que vous avez vendus, les contrats que vous avez signés, les sommes que vous avez générées, tout cela a plus de valeur aux yeux des clients que des montagnes de diplômes.
Quant aux qualités requises pour devenir commercial freelance, pas de surprises : il faut de la rigueur, de l’organisation, de la polyvalence, et beaucoup de force de persuasion. Car peu importe le produit ou le service proposé : le travail du commercial consiste surtout à convaincre son futur client que le produit/service en question est capable de répondre à ses besoins.
Au-delà des compétences, devenir commercial freelance suppose de donner à votre activité professionnelle un cadre juridique. Car le statut de freelance n’existe pas : c’est un mode de travail et rien de plus. Il est donc indispensable de choisir un statut juridique, soit en optant pour la création d’une entreprise (micro-entreprise, société unipersonnelle), soit en ayant recours au portage salarial.
Plafonds de chiffre d’affaires en micro-entreprise
Une fois votre statut juridique choisi, que vous soyez entrepreneur ou salarié porté, vous devez fixer vos honoraires, c’est-à-dire décider du montant de la commission que vous allez demander dans le cadre de vos futures missions. C’est une étape incontournable pour devenir commercial freelance, puisque votre rémunération dépend des ventes réalisées, des sommes générées par vos soins, et de la commission négociée en amont.
Il faut savoir qu’un commercial indépendant qui démarre son activité touche environ 20 000 € bruts par an. Mais ce montant varie du tout au tout en fonction du domaine d’activité, de l’expertise, des compétences et de l’expérience professionnelle accumulée avant de devenir commercial freelance.
Vous devez aussi inclure dans votre calcul la rémunération en tant que freelance ainsi que l’ensemble des dépenses relatives à l’exercice de votre activité. Cela concerne aussi bien les frais professionnels, comme les déplacements, l’hébergement et les repas, que les cotisations sociales à acquitter. Celles-ci varient selon le statut juridique choisi et le régime social afférent. Par exemple, en portage salarial, il faut déduire du chiffre d’affaires les charges patronales et sociales, ainsi que les frais de gestion appliqués par la société de portage (en contrepartie de la protection sociale accordée et de la prise en charge des démarches administratives et comptables).
Enfin, devenir commercial freelance nécessite de trouver des clients, pour lesquels vous allez vendre des produits ou des services, et établir un taux journalier moyen pour votre rémunération. Dans ce but, il faut actionner un certain nombre de leviers de visibilité afin que les entreprises connaissent votre existence et vous confient des mandats. Voici les principaux :
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